dimanche 4 janvier 2015

Le rire : langage international !

Un matin, j'ai eu l'idée de me rendre au floating market d'Ayutthaya. Pis de le faire en motorbike taxi. Le motorbike taxi est un moyen de transport très divertissant que j'avais utilisé pour la première fois à Bangkok. C'est toujours drôle de se faufiler à travers des véhicules, pas de casque, avec un chauffeur aux douteuses habiletés de conduite.


Ma visite des temples était terminée : fallait bien s'occuper !

Si j'avais eu l'idée d'arriver à cet endroit en moto, j'avais aussi la ferme idée de le quitter par le même savoureux moyen de transport. Je trouve vraiment ça plus cool qu'une ride en tuk-tuk ! 



Mais où j'étais, y'avait pas grand chauffeurs qui parlaient anglais. Ils ont même de la misère à comprendre une carte routière ! Faut dire que les éditeurs du Lonely Planet n'ont pas rédigé leurs cartes en écriture thaï...


Le food court du marché flottant

Après m'être fait reviré de bord par deux gentils chauffeurs ne comprenant pas où je voulais aller, j'ai décidé de persister. Et j'ai rencontré cette gentille chauffeuse d'environ 60 ans. Je lui montre la carte. On s'entend sur un prix (1,30$). J'embarque sur sa moto. Pis elle se met à rire : tsé, un rire sincère de quelqu'un qui a vraiment du fun.

Je sais pas trop ce que j'ai mangé, mais c'était bon !


On pars, pis je me demande où on s'en va parce que 5 minutes après, on est rendus dans un chemin de campagne. Et mon sens de l'orientation me dit que c'est pas par là qu'on devrait aller... Mais elle rit encore, pis moi je trouve ça ben drôle !

Je n'avais pas ma fameuse broche avec moi, pour les silencieux

Pourquoi ? Parce qu'on vient de s'arrête à une maison : sa maison ! Elle fait sortir son mari. Il voit le blanc-bec que je suis. Il rentre chez lui. Sort avec des fruits qu'il m'offre. Pis la madame rit toujours. J'en mange. C'est bon !

Fruits non identifiés, qui ne m'ont pas rendus malade !

Comprenant qu'on ne se comprenait pas, riant, je sors ma carte et la montre à son marie. Lui, il lit nos lettres. Il explique à sa femme où on doit aller. Me donne quatre ou cinq de ces fruits, pour la route.

Je lui dit que je viens du Canada. Il me demande mon âge. On échange, je sais pu trop comment. Et je finis par partir sur la moto de sa femme. Quinze minutes plus tard, je suis de retour à mon guesthouse. La madame rit toujours. Moi avec !

Ma pilote, avec son casque qui cache son sourire !

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