mardi 10 février 2015

Retour à Bangkok, en gang !


En voyage, j’ai jamais considéré que partir d’une ville pour se diriger vers une autre était un perte de temps. Pis comme je l’ai souvent expliqué, non seulement les transports sont beaucoup moins chers en Asie qu’en Amérique, mais ils sont souvent beaucoup mieux organisés. Et c’est après une longue nuit de deux heures de sommeil qu’on s’est dirigés tous les quatre vers Bangkok, capitale de tous les vices. Pendant le trajet, tout le monde rivalisait de sommeil et j’espère qu’on a pas laissé trop de notre ADN par des coulisses de bave pendant qu’on dormait.


Ça m’a fait un peu bizarre, de revenir ici. J’était pu surpris par l’intensité de la place, et la ville me rentrait pas dedans comme elle l’avait fait y’a sept semaines.  J’étais avec du monde, pis on trippait ben comme il faut sur la place. Bangkok, finalement, c’est salubre, c’est une capitale d’envergure mondiale, pis c’est sexy en saperlipopette. Presqu’autant que votre blogueur préféré. Et ici, la bouffe est pas mal plus variée que sur les îles, sur lesquelles je venais de passer les deux dernières semaines.



Pendant qu’on profitait d’un des moments d’éveil de ma sœur pour l’amener manger des cupcakes dans un des plus grands centres d’achats que j’ai vu de ma vie, Kham pis moi on jasait. On jasait comment Bangkok, ça brassait. On jasait comment Bangkok, c’était aussi glamour. On jasait comment Bangkok, s’tune place pour habiter. Si Bangkok nous engageait. Ce qui risquait pas d’arriver, sauf peut-être comme go-go boys de luxe.



Évidemment, Bangkok c’est aussi la nuit. Et Kham avait judicieusement planifié une petite patrouille dans un des redlight de la ville, parce que c’est un incontournable à voir, même si notre groupe n’a évidemment pas le profil du consommateur. Pendant qu’on cherchait la bonne rue, un amical thaï s’est mis à vouloir fouiller dans mon sac à dos. Mes sens, désormais plus aiguisés que lors de mon arrivée au BBB Inn, m’ont rapidement fait réaliser la situation.




C’était la première fois que ça m’arrivait en sept semaines de voyage. J’ai un peu pogné les nerfs après ce gentil gangster, sans pousser ma luck et ainsi risquer une mort lente et souffrante, percé par un thaï à 2 jours de mon retour au Québec. On a fini la soirée en prenant une bière ben rapide, un peu écoeurés par les vieux cochons qui, eux, magasinaient les femmes comme on magasinerait une paire de souliers. C’est à voir. Mais pas à imiter !




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