Je me suis levé, hier matin, pis j’ai réalisé.
J’ai réalisé qu’il me restait 2 jours, sur les 50 que je devais passer ici.
J’avais deux choix. Capoter. Ou ben tripper comme un con avec ma gang. Après
une demi-seconde d’inutile réflexion, j’ai décidé que j’allais me mettre en
boule dans la chambre et profiter de l’air climatisé. Il me restait environ 50
pages du Dôme de Stephen King à lire, ça serait sûrement un bon passe-temps.
Évidemment, tout ça c’est n’importe
quoi ! Pas vrai que j’allais être dans Bangkok, et regarder le temps
passer, ne serait-ce qu’une seconde. Y’a une couple de places que je voulais
revoir avant de partir, pis ça adonnait ben parce qu’elles étaient dans
l’horaire que Kham nous avait préparé. Ceux qui suivent Vinyle Mobile depuis le
début savent à quel point j’avais été impressionné par le Chinatown, à mon
arrivée. Ça l’air niaiseux, mais tout seul pour la première fois en Asie, ça
brasse en Saint-Pantalon. Pis quand je suis retourné, j’ai trouvé ça… normal.
C’est achalandé pas à peu près, mais c’est pas aussi étouffant que dans mon
souvenir.
Kham avait pas besoin d’un cours classique
pour comprendre que quand on a deux jours à Bangkok, faut faire un concentré
d’activités pour en voir le plus possible. S’t’un pro, pis moi ben j’étais d’accord
avec lui. Ça fait qu’on est aussi allés voir de la boxe thaï. C’est un peu
l’équivalent du kick boxing, sauf que y’a de la cornemuse qui joue tout le
long. Le monde boit et crie autant que les québécois pendant une game du
Canadien contre les Giants (on voit ici mes immenses connaissances en sport
professionnel), pis je me suis surpris à crier le nom d’un des boxeurs.
Naturellement, par affinité logique, je supportais le plus mince des deux. Pis
c’est lui qui perdu.
On peut pas, non plus, aller à Bangkok sans
passer par un des Sky Bar de la ville. J’avais volontairement évité, lors de
mon premier passage en ville, de visiter le Lebua. Je savais qu’on allait le
faire en gang : c’est un endroit classique du film Hangover 2. Les filles,
elles, étaient trop emboissonnées (mot invité par le célèbre Brisson) pour
profiter de leur drink à 20 $. Mais bon, Kham et moi on était assez
responsables pour se commander un jus d’orange et prendre ça relax. L’alcool, c’est
pas pour nous !
Je me suis levé, ce matin. J’avais pu de carte
de crédit dans les poches. Les photos et vidéos de mon fidèle Canon G16 étaient là pour nous rappeler la soirée. Il
est possible que certains de vos voyageurs se soient retrouvés sur la scène, en
train de danser sur la musique d’un band live. Sommes-nous arrêtés au Super Pussy ? Non.
Y’a des incontournables, à Bangkok, qu’on peut contourner. Merci, Bangkok, pour
la soirée.
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