mercredi 21 janvier 2015

Boire du vin de riz (?)


Préambule : J'ai changé de ville (encore une fois). Je pensais avoir atteint le summum de la lenteur d'Internet quand j'étais à Inle Lake. Je vous annonce que je me suis trompé. Ici, Internet 2.0 est inexistant. Pas de son, pas d'image. Juste du texte. J'avais des cristie de bonne photos, mais pour l'instant, j'ai beau essayer : je suis incapable de les uploader. Faudra faire avec...

Des proches m'ont demandé "Mais où donc es-tu atterri avec Golden Myanmar, sombre crétin ?" C'est vrai, j'ai manqué de clarté là-dessus... Eh bien, nous avons débarqué dans une province du Nord-Est du pays géographiquement dénommée Inle Lake. Pour une raison que j'ignore, un taxi à partir de l'aéroport coûte 25$. Un taxi vers le même endroit coûte 15$. Un de mes trucs de backpacker désormais expérimenté est de me préparer un gros carton style 3'x4', couleur vert lime et d'indiquer "Would share a taxi". Je m'assieds donc dans la sortie et attends poliment de me faire aborder par des intéressés.




Farce à part, quand tu es tout seul dans une nouvelle ville pis que tu veux connaître du monde, le taxi occupe la seconde place de mes façons de tisser des liens. La première, ça serait quoi ? Une soirée autour de deux ou trois Chang et quelques Campari-Soda, ça délie bien des langues ! Ah, et vous savez quoi ? L'idéal, c'est de boire avec les gens après une ride de taxi. À Inle Lake ? Eh bien, c'est exactement ce que j'ai fait, encore une fois. Je manque d'originalité, je sais.



Inle Lake, c'est autre chose que Yangon. C'est un peu spécial, parce que l'endroit est encore plus pauvre. Mais en même temps, c'est beaucoup plus facile d'organiser des activités qui ont du bon sens. Étant passablement écoeuré de visiter des temples, j'ai décidé de faire un trek. C'était une belle journée. Surtout après avoir bu du vin de riz !



À un moment donné, Assam, mon guide, s'est arrêté dans une genre de cabane abandonnée. Un vieux bonhomme d'environ 107 ans est sorti, me montrant fièrement les deux dents qu'il lui restaient. Il me fait signe de la main d'entrer dans la place. Mes sens s'aiguisent. Pas parce que je me sens menacé, oh non ! Parce que je constate que le bonhomme est ben chaud, pis il est 09h30 du matin. Et il veut vraiment que je boive avec lui. Vais-je tenter l'expérience ! C'est certain !



Le vin de riz goûte un peu comme la Crème Soda, mais est évidemment servi tablette. Mon vieux bonhomme estime (avec ses doigts) le degré d'alcool à 12%. Comme le produit est home made avec on sait pas trop quoi, je mets en doute l'exactitude de ce calcul. Un peu offusqué de ma réaction, il me tend un autre verre d'alcool blanc, et m'indique (toujours avec ses doigts) que ce vin là est à environ 41%. Les deux verres sont d'une propreté douteuse, mais bon, l'alcool ça tue les bactéries, non ? Je bois. Pis je ferme ma grande gueule, qui a juste le goût de lui dire que le dernier verre doit avoir au moins 50%.

Le trek était très beau, en passant !

En primeur : Suivant la forte demande, je publierai dans les prochains jours un nouvel article pour répondre à vos questions ! Vous pouvez-donc me contacter sur vinylemobile@gmail.com, encore une fois !

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