jeudi 22 janvier 2015

La condition médicale de votre blogueur

Préambule (encore une fois) : J'ai toujours pas accès à un Internet moindrement de qualité. Je vous ferai pas un grand speech là-dessus. Je vais vous publier de quoi qui était pas prévu, pis garder mes photos pour plus tard... Désolé !  

Comme je vous l'ai dit ans une précédente publication, votre admirable blogueur n'a pas été malade (même une seule fois) de la nourriture consommée de part et d'autre de son périple. Pis j'en ai mangé, des affaires !

Cela-dit, j'ai toute une grippe. N'ayant pas de connaissances en épidémiologie, je savais même pas que la grippe existait, au Myanmar. Ce qui complexifie la chose, c'est que le célèbre Kleenex, lui, n'existe vraiment pas ici. Faut voler des napkins au restaurant (quand il y en a) ou encore un rouleau de papier de toilette du guesthouse où on est (papier de toilette à travers lequel il est possible de voir aussi clairement qu'à travers une vitre).

Vous auriez probablement payé chèrement pour me voir, pendant le trek que j'ai fait à Inle Lake ! Mon nez coulait aussi vivement que la Romaine. J'ai presque dû me moucher avec des feuilles d'arbres, à un certain point. 

Quand je suis arrivé à Bagan, dans l'Ouest du pays, mon nez avec cessé de couler. Mais je toussais sans bon sens. En marchant, le soir vers 21h00, j'ai vu qu'il y avait une vieille cabane avec des genres d'étagères remplies de ce qui semblait être des médicaments. Je me suis approché et j'ai constaté qu'une gentille Madame, 60 ans, écoutait tranquillement le Star Académie birman. Elle parle pas un mautadit mot d'anglais.

J'ai sorti mes meilleurs talents de mime, et ai mimé que je toussais. Elle me sort une boîte extrêmement poussiéreuse de ce qui semble être du sirop pour la toux "Cherricog". Elle me fait signe de boire deux cuillerée à soupe, deux fois par jour. Je lui fais signe que je comprends. Je sors mon meilleur birman pour lui demander (sans accent !) comment ça coûte. Elle me dit que ça coûte 2$. Je me dit que c'est pas trop dispendieux, pour essayer !

Je suis rentré à mon guesthouse. J'ai regardé vite vite les ingrédients. Y'avait pas d'arsenic. La date d'expiration était mars 2015. J'ai bu trois cuillerées. Pis je me suis couché. Merci, Cherricog.

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Ma soeur avait insisté pour que je prenne du Malarone (contre la malaria) pendant mon voyage en Asie. Après quelques lectures, j'avais constaté que la seule partie de mon voyage où c'était peut-être légèrement utile était Inle Lake (où j'étais) et Bagan (où je suis). J'en ai pris pendant trois jours. Pis je me suis mis à faire des cauchemars pendant lesquels je rêvais que je retournais à la job ou que je devais déneiger mon char à -30.

C'était tu la grippe, ou bien le Malarone. L'histoire le dit pas. Mais j'ai pas pris de chance. J'ai cessé Malarone. Pis les cauchemars ont disparus.

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