mardi 20 janvier 2015

Voler avec Golden Myanmar

Golden Myanmar est une jeune compagnie aérienne établie en sol birman depuis quelques mois seulement. Dans mon fort intérieur, j'ai toujours été convaincu que c'était le remake de quelque chose comme Malaysia Airlines. Et qu'on avait changé le branding pour repartir à neuf. Je dis ça, parce que j'ai réservé avec cette intéressante compagnie pour l'ensemble de mes vols intérieurs au Myanmar. 

Ces trois vols m'ont coûté en moyenne 55$ pour parcourir des distances avoisinant 600 km. Et au Myanmar, parcourir ce genre de distance en utilisant les "infrastructures" routières prend généralement 10 à 14 heures !




Quand je suis arrivé pour demander mon billet d'avion, aucune pièce d'identité n'était nécessaire. Je vous l'ai déjà dit : j'ai une face honnête ! Ça fait que le gars me donne mon billet, je regarde au loin mon sac se faire transporter "à bras" par un préposé de 15 ans, pis je passe la "sécurité". Une heure plus tard, j'embarque dans l'avion, remarquant la présence d'hélices sur les ailes. Y'a rien là !





Je m'installe, et je sors mon livre (je suis rendu au tome 2 du Dôme, pour votre info !). J'écoute "Une année sans lumière" d'Arcade Fire, et j'ai ben du fun. Attirée par mon charisme légendaire, une jeune femme s'installe à mes côtés et on commence à jaser. Par ailleurs, je constate que les hôtesses de l'air sont aussi jolies que sur tous mes vols asiatiques (j'imagine qu'il y a 30 ans, c'était de même aussi au Canada !). 




L'avion décolle, pis je jase toujours. Mais cette fois, j'ai quasiment pas le temps de placer un mot car mon interlocutrice parle quelque chose comme 1000 fois plus que moi. Jusqu'à temps qu'on embarque dans la montagne russe. Littéralement, l'avion se met à brasser telle une laveuse au cycle High Spin. J'ai l'impression dans un Hercules CC-130 de l'armée canadienne quand il vente à écorner les boeufs et aussi les éléphants. Mais j'ai vu pire. 



Ma voisine tient son siège avec tous ses ongles déployés : elle a arrêté de parler. Moi, beau cave, je prends mon Kodak et je me mets à prendre des photos du ciel. Parce que même si ça brasse, le ciel, ben il est beau. Je ris. Et je ris fort. Le vieux bonhomme de 75 ans assis derrière moi se met à rire aussi. Le mouvement de masse prend forme. On entend des "This is an extra we have not even to pay for !". Pis évidemment, on atterris. J'tencore en vie. Pis ma voisine aussi !

Air Canada aurait tu fait mieux ? Anyway, les hôtesses auraient été moins belles !


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