samedi 31 janvier 2015

Plongée à Koh Tao (1)


L'eau de la piscine est dégueulasse quand on passe deux heures dedans à regarder les particules flotter. Parce qu'évidemment, avant d'aller dans l'eau vive, faut faire une série de skills pour s'habituer avec l'équipement. Quand j'ai rentré ma grosse tête pour la première fois dans l'eau, je me suis mis à respirer trop vite pis j'ai perdu mon régulateur d'air. Y'a fallu que je sorte de l'eau, pis je me voyais déjà incapable de terminer le cours !




Mais bon, on s'habitue. Et notre groupe était judicieusement composé comme un hamburger de chez McDonald's : boeuf canadien pur à 100%. Un gars et deux filles de Montréal, et une fille de Vancouver. Mes trois concitoyens montréalais parlaient pas beaucoup anglais et y'avait pu d'instructeur francophone. Votre fidèle voyageur a donc dû, à quelques reprises, sortir son meilleur anglais du fond de la paroisse Fatima pour faire office de traducteur !



Dans l'eau, l'équipement est pas suffisamment lourd pour faire descendre ma taille de guêpe. Pour votre information, j'ai quand même besoin d'une weight belt ! Avant de plonger, ma plus grande inquiétude était pas de savoir si j'allais badtripper ou non. C'était plutôt de savoir comment Richard, à l'autre out de l'île dans une autre école, allait devoir mettre de poids sur sa ceinture. Faut ben que je me paye sa gueule un peu !




Comme vous le savez, je suis plutôt frileux de nature. Du genre à mettre des caleçons en dessous de ses pantalons d'habit quand j'affronte la température qu'il fait actuellement au Québec. Mais ici, à 35 degrés celsius, pas besoin de caleçons. Oh non ! Anyway, je pense que la gang de flos de 20 ans qui sont ici pour suivre le cours trouveraient ça un peu particulier. L'eau est (pas mal) chaude ici. Beaucoup plus que le Lac-St-Jean à son meilleur, mettons !



Ha pis j'oubliais : mes trois célèbres partenaires de chambre albertains ont fini leur cours depuis 2 jours. Pis ce sont des solides brosseux, quand ils veulent. À trois heures du matin, les trois sont arrivés sans clé, pis presque habillés en homme nus. Avec mon plus beau sourire matinal, je leur ai débarré la porte et j'ai sorti mes meilleurs instincts paternels pour qu'ils soient équipés en cas de trop plein éthylique nocture. Une chance que je suis matinal !


2 commentaires:

  1. Richard a gardé les caps des vides dans ses poches...il na pas besoin de weight belt

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    1. Effectivement je crois que les caps auraient été amplement suffisants !!

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