samedi 7 février 2015

L'industrie du sexe en Thaïlande


J'étais avec Kham et Rosi, en plein coeur du nightlife de Koh Samui : le Green Mango. C'est probablement la plus grosse discothèque de l'île, dont les heures de fermeture se situent nébuleusement entre 6h et 8h du matin. Le bar était démographiquement composé de 80% d'hommes touristes, 5% des blondes de ces derniers qui avaient accepté (contre gré) de suivre leur chum et 15% de femmes thaïs qui avaient l'air de se chercher un occidental pour aller visiter un autre pays. Mais dans les faits, c'était pas ça du tout, comme mon expérience l'a scientifiquement démontré.



Parce que c'est dans ces circonstances que je me suis fait demander, par une de ces thaïs, combien j'étais prêt à payer pour qu'on termine la soirée ensemble. C'était une prostituées de style freelancer, comme j'en avais auparavant croisé, quand j'étais à Chiang Mai. C'est quoi, une freelancer ? C'est une fille normale qui arpente les bars "non-sexuels" fréquentés par les occidentaux, à la rechercher d'une proie à qui offrir ses services physiques en contrepartie à une liasse d'argent. Quelle fut ma réponse ? Non, évidemment : j'étais d'ailleurs surpris qu'elle ne m'offre pas de me payer pour que je parte avec...



Selon une étude menée en Thaïlande en 2003 par la Chulalongkorn University, il y aurait environ 2.8 millions de travailleurs du sexe dans ce pays d'Asie du Sud-Est. Sur environ 70 millions d'habitant, ça fait du monde. Qui, d'ailleurs, n'a pas déjà eu de préjugés envers les hommes voyageant seuls en Thaïlande ? Je suis pas mal certain que vous y avez même songé au sujet de votre aventurier préféré.




Suffit juste d'avoir un peu le sens de l'observation pour remarquer les façons utilisées par l'industrie de la prostitution thaïlandaise pour offrir ses services à une certaine clientèle touristique. Le tradionnel salon de massage dont le personnel porte des talons (très) hauts et offre des happy ending, une fois le massage normal terminé, est un exemple parmi tant d'autres. D'autres ? Oui : bars semi-miteux avec 4-5 filles qui jouent au billard, toujours avec des talons aussi hauts que le Kilimandjaro et, évidemment, les bars à go-go avec danseuses qui s'acrobacient (c'est pas un mot, je sais) autour d'un poteau de stainless.




Ce serait un sacrilège d'oublier les cabarets de ladyboys qui, bien que demeurant habillés tout au long du spectacle, profitent d'un moment d'inattention pour offrir à un séduisant client de quitter avec lui, une fois le show terminé. Est-ce que votre blogueur a succombé cette volumineuse offre ? Non. Ça m'a jamais intéressé, pis c'est pas ici que ça va commencer. Je suis ben trop beau pour payer pour une partie de fesses !


Les différents bars s'adaptent à la forte clientèle moyen-orientale


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