mardi 6 janvier 2015

Scooter à Sukhothai

Vivant le récent deuil de Richard, qui s'était fait engloutir par le night life thaï, j'ai pris mes affaires pis j'ai décidé que je partirais vers Sukhotaï. C'était dans mes plans de passer par là pendant mes trois premières semaines : je savais juste pas trop quand je le ferais. Ce qui ne l'était pas c'est que je devais encore rencontrer du nouveau monde dans l'autobus. Faut croire que j'ai une face honnête (j'en profite pour remercier mon géniteur : semble-t-il qu'en dehors d'une chevelure digne de Bruce Willis, il m'aurait de plus légué certains autres traits charmeurs !).



Chris et ses deux dames, Bianca et Izabela, sont des hollandais."Des foutus hollandais de mes deux", dixit Austin Power. Sauf que ceux-là, y'étaient pas mal cool ! Deux militantes de la gauche hollandaise, luttant contre Monsanto. Pis un monsieur tourné vers la spiritualité, un peu bohème. Il a vendu sa maison en Hollande pour voir et vivre le monde. C'est pas donné à n'importe qui !


Tant qu'à conduire un scooter, aussi bien qu'il soit rose !

J'avais apprécié mon aventure en motorbike taxi. J'ai donc été facilement convaincu par ces trois amateurs d'oeufs bénédictine (sauce hollandaise oblige) de nous louer deux scooters pour le lendemain. La dernière fois que j'étais embarqué sur un véhicule de cet acabit, c'était en secondaire 4, comme passager sur le scooter de Kevin Tremblay (y'est rendu avec quelle(s) fille(s), lui, d'ailleurs ?). Ça change rien, j'apprends vite !

Statue me représentant, en train de méditer sur la conduite thai

On s'est donc promenés toute la journée à travers les temples de la place. Chris semblait avoir une relation d'amour profonde avec son casque de scooter. C'était pas mal cocasse de le voir s'arrêter méditer 15 minutes face à des monuments...le casque sur la tête !

Chris et son inséparable casque

Finalement, ce qui devait arriver arriva : on s'est séparés au bout d'une journée et demie ! Pas parce que mes amis hollandais comprenaient mal ma propension à manger dans la rue ou à absorber quelques gorgées de bière de plus, non ! Mais qui sait : peut-être allons-nous nous recroiser !



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